Les athlètes de l’équipe du Québec se sont rendus au Mont-Édouard au mois de Novembre dernier afin de lancer la saison avec la phase de préparation ! À cette occasion, nous avons demandé à Francis Royal, entraîneur en chef de l’Équipe féminine de nous partager ses impressions et ressentis.
«Cette saison, nous avons décidé de demeurer un peu plus longtemps dans l'est durant la première phase de notre préparation à courir.
Skier tôt en Novembre au Québec est très rare et cela demande énormément de travail pour la station qui s'y engage. C'est le défi que le Mont Édouard à décider de relever pour une deuxième saison consécutive.
Notre équipe et celle des hommes avons décidé de s'y rendre le 8 Novembre pour attaquer un bloc de Slalom. L'espace était restreint et le terrain plutôt atypique vu le couvert neigeux un peu mince, mais nous avons tout de même été en mesure de créer de bons environnements d'entraînement et d'en retirer beaucoup de positif.
Déjà lors de notre deuxième bloc d'entraînement nous avons été en mesure de chausser les skis de géant et de Super géant. La neige n'était pas toujours parfaite, mais nous étions convaincus que la recherche des sensations sur cette surface allait finir par payer quelque part en Décembre.
C'est vraiment agréable d'aller à l'Anse St-Jean à cette période de la saison, les athlètes et le staff s'y sentent comme chez eux et les gens nous accueillent toujours chaleureusement. Nous aimons le concept de pouvoir profiter d’un environnement de qualité au Québec, cela nous permet d'y inviter notre entraîneur physique, d’accommoder les athlètes qui doivent aller à l'école, garder le focus sur le ski et profiter de la quiétude de l'Anse.
Les courses organisées sur le site à la fin du stage se sont dans bien déroulés pour nous et nous abordons maintenant notre stage ici dans l'ouest Canadien avec beaucoup d'aplomb, on travaille sur des éléments plus spécifiques et les filles semblent trouver leur aise rapidement sur une surface beaucoup plus ferme et rapide. Nous serons en mesure d'ici avril de conclure si nos stages chez-nous au Québec nous aurons été profitable. D'ici là, nous sommes tous d'accord que toute l'équipe du Mont Édouard ont livré la marchandise et que le projet doit continuer à progresser et permettre au plus grand nombre d'équipe d'en profiter.»
Nous sommes heureux de savoir que cette formule semble être bénéfique ! Effectivement, cela permet d'avoir une flexibilité avec les athlètes ce qui n'est généralement pas possible en camp à l'extérieur de la province.
Merci à Francis pour son partage !