Les athlètes québécois avaient l’habitude de se rendre au Chili pour leur premier camp d’entraînement sur neige courant du mois d’août et septembre, mais la nature en aura décidé autrement pour cette nouvelle année. Le changement climatique, est depuis bien longtemps, un sujet phare de l’actualité mondiale. À chaque année, il se fait un peu plus ressentir et chaque personne peut en témoigner. Comprenons pourquoi.
Autrefois recouvertes d’un épais manteau blanc durant l’hiver austral, les stations de ski proches de Santiago du Chili ont de plus en plus recours aux canons à neige à cause du changement climatique et de la pollution. Il y a quelques dizaines d’années encore, cette partie de la cordillère des Andes enregistrait des chutes de neige de plus de quatre mètres, obligeant à la fermeture des routes et à circuler qu’avec des engins spéciaux. Cette saison, il n’a neigé qu’à trois occasions, la plus abondante ne dépassant pas les 30 centimètres. Dans cette partie de la cordillère, la fonte des neiges est beaucoup plus marquée par la pollution qui provient de la capitale chilienne, une des villes les plus polluées d’Amérique latine. Dans ces conditions, les stations de ski de Santiago sont obligées d’utiliser les canons à neige à plein régime pour rester ouvertes.
Un changement de dernière minute pour tout le staff, cela n’a pas été chose facile ! Trouver une solution très rapidement afin d’assurer un camp productif, riche en entraînements et rempli de neige ! Quelques kilomètres plus au sud… en Argentine, la neige tombe à profusion. Le choix de repli c’est porté sur El Cerro Perito Moreno, El Bolson en Patagonie Argentine. Vous découvriez bientôt le regard des entraîneurs sur ce camp qui a été très productif !
Source : La presse et Geo