Première femme de la région de Québec à prendre part aux Jeux olympiques en 1956, l’ancienne skieuse alpine Ginette Séguin est décédée cette semaine, à 85 ans. Elle était la grand-mère d’une autre skieuse olympienne, Kim Lamarre, médaillée de bronze en slopestyle en 2014.
«Il ne faut jamais dire à un athlète d’abandonner la poursuite de son idéal», affirmait au Soleil il y a cinq ans celle qui, après une participation olympique en 1956 et deux titres de championne canadienne, avait dû couper court à sa carrière dès 1958 à cause du mariage.
Femme de famille, la résidente de Saint-Ferréol-les-Neiges est restée très active toute sa vie, servant de modèle pour la jeune génération. Dont ses petites-filles Kim et Sloane, de Lac-Beauport, qui ont toujours été près de leur grand-mère maternelle.
Lors de diverses entrevues à la suite de ses nombreux succès sur le circuit du ski en style libre au fil des années, Kim Lamarre a souvent rendu hommage à cette grande dame. L’an dernier, elles ont assisté ensemble au Gala de l’athlète de la région de Québec, où la Société d’histoire du sport de la capitale nationale avait remis à Séguin le prix hommage Jacques-Amyot.
Le 30 janvier 1956, à Cortina d’Ampezzo en Italie, la skieuse alors âgée de 21 ans a pris le 18e rang de l’épreuve du slalom, meilleure Nord-Américaine de la course. Ce classement demeurera le meilleur résultat olympique individuel de la région jusqu’en 1976 et les premiers Jeux d’un jeune patineur de vitesse de seulement 17 ans du nom de Gaétan Boucher.
Aux JO de 1956, Séguin avait aussi terminé 33e en descente et 36e en slalom géant. Elle disait l’an dernier avoir rapporté de Cortina la fierté d’avoir été choisie et de ne plus skier juste pour elle, mais pour le Canada en entier.
Elle est née le 19 avril 1934, à Québec. Son décès est survenu mardi dernier, le 21 mai, moment où elle a eu recours à l’aide médicale à mourir.
Source: Le Soleil
Photo Crédit: Le Soleil
